Tuesday, May 01, 2007

Lapin aux abricots

Le jour des spaghetti (comment ça ? Et le lapin ?? Une seconde siou plait), le jour des spaghetti disais-je, c'est incontournable, je mange autre chose. En effet, je n'aime absolument pas les pâtes et malgré toutes mes tentatives, je n'en ai pas trouvé qui me plaisent. La cuisson n'a rien a voir avec ça puisque mes convives se régalent, eux, et il suffit de prononcer devant moi le mot macaroni pour que je fuie à toutes jambes. Si vous ajoutez al dente, là je saute carrément par la fenêtre.
Je venais donc de mettre de l'eau à cuire pour faire les fameux spaghetti du chef à qui 250 g ne font pas peur, lorsque je m'avise qu'il faut aussi que je cuisine quelque chose pour moi. Oui, mais quoi ? Le congélateur est toujours l'allié de la maitresse de maison en panne d'inspiration, et, miracle, il laisse apparaître dans ses entrailles un petit paquet givré marqué "lapin". Il y avait à l'intérieur deux malheureux morceaux avec peu de viande, donc une grosse nécessité de faire volume autour de ça.
J'ai donc fait revenir un oignon de Lézignan (ah mais !) dans une sauteuse, puis je l'ai remplacé par le lapin encore congelé. C'est une bêtise que je ne devrais plus jamais faire depuis le temps que j'ai un congélateur et que je peine à séparer dans la poêle des morceaux plus unis que les doigts de la main, mais non, je m'entête. Enfin, lorsque cette étape a été franchie - morceaux du lapin convenablement dorés de toute part, j'ai remis les oignons, du vin blanc : un reste de picpoul m'attendait au frigo, puis j'ai coupé des abricots secs en petites lanières. Un cube d'aide-culinaire par dessus, puis une petite cuillère de fond de veau pour épaissir le tout. C'était délicieux. je trouve l'abricot sec moins sucré que le pruneau.
Les spaghetti ? Zut, il n'y avait plus de parmesan et ils étaient, parait-il, un poil trop cuits. C'est pas Byzance tous les jours....

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