Saturday, October 21, 2006

Tarte aux amandes

Si vous ne réussissez pas ce dessert, retournez vous coucher et abandonnez toute idée de faire la cuisine, car c'est tellement simple et tellement bon que vous le referez sans arrêt.
Je m'empresse de préciser qu'après la publication de cette recette sur un site de référence, j'ai eu tout un tas de mails me demandant si je n'avais rien oublié dans les ingrédients, comme si on ne pouvait pas faire une tarte aux amandes sans la compliquer !
- une pâte à tarte,
- 125 g d'amandes effilées
-150 g de crème fraiche épaisse
- sucre en poudre

C'EST TOUT !!!
Mélangez amandes et crème, sucrez à votre goût, versez sur la pâte et faites cuire à four th. 5 pendant 25 mn. Si le dessus colore légèrement, c'est normal.
Cette tarte était le fleuron de la soeur de ma belle-mère, éminente cuisinière et j'aime rendre hommage à cette femme adorable, disparue dans sa centième année.

Wednesday, October 18, 2006

C'est l'automne...


En regardant successivement le calendrier et le ciel, nul doute n'est permis, nous sommes en automne. C'est pourquoi il était indispensable d'acheter quelques cèpes avant qu'ils cessent de pousser.
Ce qui m'a prodigieusement agacée chez mon marchand de fruits et légumes, c'est de voir quelques commères tout tripoter avant de se décider à ne rien acheter. Un champignon, ce n'est pas la peine de le retourner dans tous les sens, on voit tout de suite s'il est sain ou pas. Là elles étaient trois à les manipuler sans précaution aucune, si bien que j'ai fini par le dire. J'ai ensuite choisi quelques jolis specimens que vous pouvez voir ci-dessus : gros pieds et petits chapeaux. Ils sont venus en accompagnement d'un magret de canard, et voilà un menu d'automne idéal.

Tuesday, October 17, 2006

Ca change de la pizza

S'il y a un truc que je déteste, outre les pâtes, c'est bien la pizza. Je peux m'en expliquer : quiconque a vécu un tant soit peu aux Etats-Unis sait qu'il s'agit d'un fleuron de la cuisine américaine, apporté en dot par une nombreuse immigration italienne et totalement dévoyée depuis. Je n'aimais pas ça avant, un séjour outre-Atlantique a achevé de m'en dégoûter.
C'est pourquoi j'aime ressortir ce classique de la cuisine Tupperware qui servait à faire la démonstration de la pâte à tarte si mes souvenirs sont bons. Si vous êtes un(e) adepte des récipients TW, vous connaissez forcément le bol B 18. Je me demande d'ailleurs comment je fais pour cuisiner sans lui, et pas seulement la pâte à tarte.
Donc vous avez renoncé à vous casser la tête et vous avez fait l'acquisition d'une pâte brisée toute faite, initiative dont je vous félicite. Pendant qu'elle attend d'être déroulée dans le moule prévu pour ça - en silicone pour moi - coupez quelques tomates, au moins 4, en rondelles un peu épaisses et laissez-les égouter dans une passoire. Couper du gruyere en lamelles.
Etalez votre pâte, tartinez-la de moutarde forte et à ce propos, ayez la main légère si le pot est neuf car elle sera d'autant plus forte et le chef a protesté. Etalez ensuite vos lamelles de gruyère de manière à recouvrir tout le fond, puis disposez vos tranches de tomates en les faisant se chevaucher. Ni sel ni poivre, vous verrez ça quand ce sera cuit 30 minutes à four 150°.
Aussi bon chaud que froid, mais ça m'étonnerait qu'il en reste.

Friday, October 13, 2006

Mon Chef au(x) fourneau(x)

L'arrivée d'un matériel neuf dans notre foyer - une nouvelle gazinière - donne des ailes à mon chef perso qui nous a cuisiné un jarret de porc frais.
Je suis assez bonne cuisinière - finalement, je me demande... - mais je manque désespérément d'imagination. La recette c'est la recette et je ne sors pas de là. Et invariablement quand je demande : "qu'est-ce qu'on mange ?" mon Chef ouvre le frigo et un trouve une multitude de choses que je n'aurais jamais pensé à assembler.
C'est donc ce qu'il a fait - ouvrir le frigo - pour donner à ce jarret des lettres de noblesse. Tout d'abord, il a salé le jarret et l'a mis dans un plat et placé dans le four pour griller un peu la viande, disons la couenne qui se trouve sur le jarret. Il a ensuite ajouté de l'eau dans le fond du plat, des gousses d'ail épluchées, deux carottes coupées en 4 dans le sens de la longueur, des grains de raisin frais (Muscat) et un gros oignon en quartiers. Tout ça a cuit gentiment pendant un laps de temps inconnu qu'il a mis à profit pour préparer des knödeln.
Ah ah, de quoi s'agit-il ? Nous les rapportons toutes faites de nos séjours en Allemagne. On peut parfaitement les faire soi-même. En gros, c'est un assemblage de pommes de terre très finement râpées auxquelles on a ajouté la même quantité de pommes de terre cuites, de variété plutôt farineuse, du sel et du poivre. Pour former des boules qui se tiennent, on peut rajouter de la chapelure et/ou un oeuf. On les cuit ensuite dans l'eau bouillante : elles tombent au fond du récipient, quand elles remontent, elles sont cuites !
Dans la version industrielle, chaque boule est enfermée dans un petit filet. On les met à tremper dans de l'eau froide, puis on les fait pocher de la même manière que les fraiches. C'est délicieux et ça change agréablement des pommes de terre à l'anglaise, qui sont pour moi le degré zéro de la pomme de terre.
Et le jarret, allez-vous me dire ? Il a été découpé et mis sur un plat, entouré de ses légumes : celui-ci a ensuite été déglacé avec un peu de crème fraiche et le tout servi avec les knödeln. C'était délicieux !